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Syndrome du pied tombant ou steppage

Il n’est pas toujours facile de trouver avec certitude les raisons d’une démarche qui change.

Les personnes concernées éprouvent souvent une difficulté à décoller les pieds et les orteils du sol.

Ces symptômes sont les premiers signes de la pathologie dite du pied tombant. 

Toute personne qui constate des difficultés à lever un pied (ou les deux) est invitée à consulter rapidement, afin d’éviter le développement et l’aggravation vers d’autres pathologies.

Pied tombant : définition

Le pied tombant est l’incapacité qu’éprouve un individu à soulever son pied pendant la marche, à cause d’une faiblesse anormale des muscles responsables de la flexion dorsale de la cheville.

Il s’agit d’une affection rare qui peut toucher un pied ou les deux à la fois.

Lorsqu’il survient, le pied tombant empêche la personne qui en souffre de lever le pied correctement.

Il en résulte un effort supplémentaire pour lever la jambe lors de la marche. Le sujet est alors obligé de faire des demi-cercles avec sa jambe pour ne pas racler le sol et risquer ainsi de trébucher.

Cela donne souvent lieu à une démarche disgracieuse, bruyante et inconfortable.

Par ailleurs, les sujets concernés vont réduire leur période de marche (par peur des chutes) et vont se sédentariser jusqu’à perdre parfois une certaine autonomie.

Les muscles impliqués dans cette pathologie sont le muscle tibial antérieur et le muscle long extenseur des orteils.

Contrairement à une croyance largement répandue, le pied tombant n’est pas une condition neurologique en tant que tel.

Il s’agit plutôt de la conséquence d’une condition neurologique, comme vont le démontrer les causes et facteurs de risque de la pathologie.

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Causes et facteurs de risque d’un pied tombant

Le premier phénomène qui entre en cause dans l’apparition d’un pied tombant est le blocage d’un nerf du mollet appelé nerf péronier (aussi connu comme nerf fibulaire).

Pour une raison qui n’est pas toujours expliquée, ce nerf se retrouve coincé par un muscle sur sa trajectoire plongeante vers le mollet. 

La compression se déroule généralement au niveau du genou.

C’est cette compression du nerf qui est à la base de la baisse de mobilité des orteils.

 Cette observation faite, il est possible d’identifier quelques facteurs qui favorisent la compression du nerf péronier.

 

  • La perte excessive de poids

Des études montrent que les patients qui perdent trop de poids en peu de temps augmentent le risque de développer une compression du nerf péronier.

Une des hypothèses soutient que le patient qui perd beaucoup de poids perd aussi une grande quantité de tissu adipeux, y compris celui qui protège le muscle (formant ainsi un coussinet protecteur).

Une fois que ce rôle amortisseur n’est plus rempli, le nerf fibulaire se retrouve plus à même d’être comprimé sur sa trajectoire.

 

  • Le fait de rester longuement assis avec les jambes croisées.

 Lorsque cette habitude est récurrente, elle augmente la pression exercée sur le nerf à l’extérieur du genou.

 

  • Le fait de s’accroupir ou de rester à genou longtemps.

 S’agenouiller trop souvent ou rester accroupi pendant de longues périodes sont des habitudes qui exposent également à la compression du nerf fibulaire.

 

  • Les alitements prolongés

 Ce point concerne les malades de longue durée, qui sont souvent obligés de rester dans la même position pendant longtemps.

 

  • La pression exercée par un plâtre ou un appareil orthopédique.

 Cela peut arriver lorsque le plâtre en question ou l’attelle est trop serrée.

 

  • Les maladies métaboliques.

 Les personnes qui souffrent du diabète sont sujettes à un métabolisme perturbé, ce qui peut réduire le bon fonctionnement des nerfs.

 

  • Les blessures musculo squelettiques.

 Dans ces cas de figure, le nerf peut se retrouver coincé à cause de tensions musculaires trop importantes, une hernie discale ou une blessure directe du nerf lui-même.

 

  • Les retombées d’accidents de santé comme un AVC ou un traumatisme crânien.

Les symptômes

Les personnes qui souffrent d’un pied tombant présentent un déficit de force au niveau des muscles fléchisseurs du pied.

Cela signifie qu’elles ne sont plus en mesure d’accomplir un mouvement nécessaire dans la marche et le déroulé naturel du pied.

Les patient(e)s éprouvent souvent des difficultés à marcher longtemps et sans effort.

A cela s’ajoute le risque de chute.

Pied tombant : quel diagnostic

Examen clinique

Il n’est pas difficile pour le Dr Nicolas Baudrier d’émettre une hypothèse de pied tombant : il lui suffit pour cela d’observer la démarche du patient.

Mais pour avoir la confirmation d’un nerf péronier coincé, il doit procéder à un examen électro-physiologique.

L’examen est connu sous le nom d’électromyographie (EMG). Il consiste à envoyer un signal électrique au nerf et à observer si ce dernier transmet le signal à son tour.

Le déficit de transmission du signal est le signe d’une compression du nerf.

Examen(s) d’imagerie

En plus de l’examen électro-magnétique, le chirurgien orthopédiste va s’appuyer sur une échographie ou une IRM.

Il pourra ainsi établir ou éliminer l’hypothèse d’un kyste ou d’une tumeur exerçant une pression sur le nerf.

En plus, l’échographie ou l’IRM fournissent des informations plus précises sur le nerf lui-même et l’innervation des muscles.

Le traitement du pied plat

La plupart des arthroses peuvent être traitées sans recourir à la chirurgie. Ce n’est que dans les cas d’arthrose grave que la chirurgie est envisagée.

Traitement médical

La stimulation électrique musculaire

Elle agit en envoyant des signaux électriques aux muscles fléchisseurs de la cheville. Cette stimulation lui permet d’accomplir un mouvement du pied plus complet et fluide lors de la marche.

 

Les exercices de renforcement musculaire

Ils aident les muscles à récupérer leur fonction. Grâce à ces exercices, le protocole de traitement peut envisager une solution plus dynamique et moins contraignante dans la liberté de mouvement.

 

Le port d’orthèses

Elles sont utilisées pour soutenir le pied pendant la marche. On distingue les orthèses statiques (rigides et pré-moulées) et les orthèses dynamiques à ressort. Ces dernières limitent moins les mouvements de la cheville.

 

Les chaussures orthopédiques

Leur utilisation est plus rare mais peut s’avérer pertinente dans certains cas, pour mieux accueillir certaines attelles par exemple.

Traitement chirurgical

S’il le juge nécessaire, le médecin peut orienter le patient vers une décompression chirurgicale du nerf (neurolyse).

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