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Instabilité de la cheville

Dans la vie de tous les jours, peu d’articulations jouent un rôle aussi important que la cheville.

Avec le genou, elle est l’une des articulations les plus importantes lorsqu’il s’agit de se mettre en mouvement, aussi bien dans une simple activité quotidienne que dans la pratique du sport.

Ceci l’expose à des blessures régulières, qui se résorbent le plus souvent naturellement.

Mais lorsque ce n’est pas le cas (et que la cheville devient instable), le handicap est très contraignant.

D’où l’importance de toujours bien soigner les blessures à la cheville.

Définition de l’instabilité de la cheville

On parle d’instabilité de la cheville lorsque les ligaments qui la composent et la soutiennent ne jouent plus leur rôle stabilisateur.

Les personnes touchées décrivent une impression de cheville lâche, instable et parfois douloureuse pendant la marche.

Cette sensation récurrente finit par créer une insécurité chez la personne atteinte, qui craint que sa cheville ne lâche à tout moment, même lors d’activités physiques anodines comme une simple marche par exemple.

Les effets négatifs d’une instabilité de la cheville ne se limitent pas à cela. Les patient(e)s qui en souffrent doivent aussi faire face aux désagréments suivants :

  • Des entorses répétitives
  • Une arthrose de la cheville précoce
  • Une perte de qualité de vie
  • Un handicap dans les occupations professionnelles
  • Un risque accru d’obésité, de maladie cardio-vasculaire ou de diabète à cause de l’absence d’activité physique.

L’instabilité de la cheville est également désignée par le terme laxité ou hyperlaxité de la cheville.

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Les causes et facteurs de risque d’une instabilité de la cheville

La stabilité de la cheville est assurée en temps normal par les ligaments (latéraux et médiaux), les tendons et un bon emboîtement osseux.

Lorsque les ligaments ne jouent plus leur rôle, on se retrouve donc en présence d’une instabilité ou hyperlaxité de la cheville.

Les causes d’une telle instabilité vont orienter la classification de la pathologie. C’est ainsi qu’on évoque :

 

L’instabilité chronique de la cheville

 

Il arrive que les ligaments ne soient pas complètement guéris de blessures précédentes. C’est ce qui arrive après certaines entorses (1 entorse sur 3 évolue vers une instabilité de la cheville).

Si une entorse n’est pas prise en charge correctement, elle conduit à une cicatrisation incomplète des ligaments (pendant l’immobilisation de la cheville par exemple).

Vu que les douleurs s’estompent toujours avant que la guérison ne soit complète, et que certaines laxités sont indolores, l’erreur commise par beaucoup est de solliciter de nouveau la cheville alors qu’elle doit encore être au repos.

C’est ainsi que la laxité articulaire s’installe progressivement pour finir par devenir chronique.

Mais certaines difficultés de guérison ne sont pas toujours le fait d’une mauvaise prise en charge. Il existe aussi des morphologies qui ne favorisent pas un recouvrement complet des fonctions ligamentaires (pied creux, longueur de jambes inégale, pied en dedans etc.).

 

L’instabilité constitutionnelle de la cheville

 

L’hyperlaxité de la cheville n’est pas toujours la conséquence d’une guérison mal conduite. Elle peut aussi être d’origine génétique (on parle alors d’hyperlaxité constitutionnelle de la cheville).

En effet, certaines personnes présentent tout simplement des ligaments trop élastiques à l’état naturel.

Leur fonction peut par conséquent être détériorée à tout moment, même en l’absence d’un premier traumatisme majeur.

Instabilité de la cheville : quels symptômes?

Les personnes qui souffrent d’une instabilité de la cheville ne ressentent pas toujours la douleur, bien qu’elle puisse parfois se manifester.

La sensation d’instabilité et de laxité est donc le symptôme principal de la pathologie.

Dans la vie de tous les jours, ce manque de stabilité se traduit par :

  • Une gêne permanente lors de la marche et de la course.
  • Une prédisposition à faire des entorses même dans les situations les moins dangereuses (sur un terrain plat).
  • Une impossibilité à pratiquer certains sports où les mouvements de cheville sont importants (football, basketball, tennis, volleyball etc.).
  • Un déséquilibre général de la posture.

Les symptômes d’une instabilité de cheville sont susceptibles d’évoluer (et de s’aggraver) avec le temps.

Voilà pourquoi il est vivement recommandé de consulter un spécialiste dès que les premiers signes d’une hyperlaxité se présentent.

Instabilité de la cheville : quel diagnostic ?

La personne qui consulte pour une instabilité de la cheville se voit en général prescrire un traitement adapté.

Celui-ci peut aller d’une simple immobilisation de la cheville (pour une cicatrisation naturelle) à une intervention chirurgicale (ligamentoplastie).

Examen clinique

Le médecin échange avec le patient et étudie la cheville pour y déceler une perte de laxité.

Il sera également attentif à la difficulté que le patient éprouve à exécuter certains gestes.

Examen(s) d’imagerie

Des bilans radiographiques de la cheville de face et de profil en charge sont réalisés pour mettre en évidence des fractures ou des arrachements osseux en plus des entorses.

Une radiographie en stress (qui reproduit le mécanisme de l’entorse) permet de visualiser le jeu articulaire limité par la contracture des muscles fibulaires.

Le bilan ligamentaire peut être complété par un arthroscanner ou une IRM, qui exposent les lésions du cartilage ou des os (œdèmes intra osseux).

Quel traitement pour l’instabilité de la cheville ?

Traitement médical

En plus des précautions préventives à prendre en cas d’entorse, la stabilisation de la cheville passe par l’orthopédie : port d’un strapping, d’une chevillière ou de chaussures montantes. 

Les orthèses plantaires sont aussi recommandées. Elles seront fournies avec un stabilisateur latéral. 

Dans certains cas, les infiltrations aux corticoïdes arrivent à soulager les douleurs.

Quant à la rééducation, elle va permettre de travailler les muscles stabilisateurs de la cheville et de les renforcer.

Traitement chirurgical

Bien que les moyens orthopédiques arrivent à aider les patient(e)s à poursuivre une vie professionnelle et sportive satisfaisante, il n’est pas exclu que l’état de la cheville se dégrade.

La laxité est alors susceptible d’évoluer vers une arthrose handicapante des années plus tard.

Dans ces cas-là, et même avant l’apparition de l’arthrose, c’est à la chirurgie qu’il revient de redonner leur fonctionnalité aux ligaments (ou de les remplacer), c’est la ligamentoplastie.

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